Haïti, pays de richesses...

Alicia, étudiante en 3ème année en coopération internationale à Liège, est notre stagiaire au siège à Gembloux depuis Septembre. Son stage touche à sa fin mais n’a pas été pour le moins enrichissant. Après un mois au siège à réaliser diverses tâches, elle s’est envolée pour 4 semaines en Haiti, elle raconte : « Je pars en Haiti pour effectuer quelques missions pour PAD mais également pour mon travail de fin d’études sur l’intervention des ONG . Mon objectif est de récolter un maximum d’entretiens avec différents acteurs, des bénéficiaires, des politiques, des cadres d’ONG de développement, etc. »

 

Pendant 4 semaines,  Alicia a eu un planning plutôt chargé entre visites dans les villages, enquêtes dans les écoles et tentatives d’interviews, les débuts n’ont pas toujours été faciles. « Dès mon arrivée, j’ai pu rencontrer l’équipe de PAD Haiti. Pierre Olivier, le responsable pays, a été très accueillant et coopérant pour les missions que nous devions accomplir». Au programme, renforcement de capacité au niveau bureautique, rédaction du rapport mensuel, discussion sur le planning 2019, mise en application de carnets visant au bon déroulement du projet et mise en œuvre d’enquêtes avec les élèves et les professeurs dans les écoles où PAD a installé des infrastructures sanitaires.

 

« J’ai beaucoup aimé emprunter la casquette d’expatriée pendant quelques semaines. C’est une opportunité rare quand on est à peine en 3ème année d’un bachelier. J’ai adoré visiter les villages, me rendre compte du réel impact que peut avoir PAD sur une communauté. Une anecdote m’a particulièrement marquée : une bénéficiaire m’a raconté qu’avant que PAD ne vienne construire une latrine chez elle, elle n’osait pas inviter ses cousins de Port-au-Prince par peur de devoir leur annoncer avec beaucoup de honte qu’elle n’avait pas de toilettes. A présent, elle est ravie de pouvoir leur montrer sa latrine et combien elle en est satisfaite».

 

 

 

Notre stagiaire met en évidence l’enrichissement d’un tel voyage qu’elle décrit déjà avec beaucoup de nostalgie : « Cette expérience m’a été bénéfique à tout niveau. J’ai fait de belles rencontres et professionnellement parlant, j’ai beaucoup appris. Pour ce qui est de mon travail de fin d’étude, le challenge a été relevé car grâce aux contacts que j’ai pu avoir sur le terrain, j’ai réalisé 40 interviews. Même si j’avais déjà découvert Haiti en 2016, mon ressenti sur ce pays évoluera toujours. Petit pays tu m’as encore appris combien le bonheur se trouve dans les choses simples et que l’humilité est la plus grande des richesses, alors comme le dit un grand monsieur admiré de beaucoup d’haïtiens, Don’t worry, be happy… »